Espace dirigeant Espace licencié Boutique Presse Partenaires
Logo de la fédération française de roller et skateboard

L’élection de Boris Darlet à la présidence de la FFRS en décembre 2020 a naturellement conduit à la passation de responsabilités à la tête de la Commission Sportive Roller Hockey qu’il dirigeait jusqu’alors. 
 
C’est François Tourret qui est à présent aux commandes de cette commission.



Outre le travail quotidien, les deux premiers mois ont permis de mettre en place des évolutions du modèle de fonctionnement de la commission, ainsi qu’à définir les grands projets de la prochaine olympiade avec son équipe.
 
Voici le premier entretien avec François, engagé vers l’avenir et la construction de notre discipline.

 

Quel a été ton parcours roller hockey jusqu’à aujourd’hui? 

J’ai commencé le hockey en 1998 au Chatenay Hockey Club, structure qui a aujourd’hui disparu. Si j’ai fait un petit passage à Vannes, la plus grande partie de ma carrière sportive s’est faite à Bordeaux et toujours dans la cage en tant que gardien.

J’ai toujours eu tendance à m’impliquer dans ce que je faisais, et il était donc naturel pour moi de devenir un bénévole engagé. De 2008 à 2010, je prends la position de président du club de Bordeaux. Après une pause correspondant à mon passage en Bretagne, j’ai repris du service en 2012, au club mais aussi au Comité régional Aquitaine, devenu le comité Roller Hockey Nouvelle Aquitaine. Cet investissement à la Ligue m’a amené à en devenir Président depuis la rentrée 2020. 

En parallèle de ça, j’ai rejoint la commission sportive au début de l’olympiade précédente, ainsi que le conseil d’administration de la FFRS en 2018. Depuis l’élection de Boris Darlet en tant que président de la FFRS, j’ai repris son rôle au sein de la Commission depuis décembre.

L’équipe que j’ai choisie pour m’accompagner est très proche de celle déjà en place ces derniers mois, et j’ai toute confiance en elle pour réussir l’olympiade qui débute.

 

Pourquoi cet engagement ?

Je pourrais vous répondre que c’est parce que j’aime ça, j’aime m’investir pour ma discipline, j’aime prendre des responsabilités dans ce que je fais et j’aime faire avancer des projets. Mais en réalité, la passion ne fait pas tout…

Il y a une vraie politique à mener pour notre sport. Nous avons depuis des années concentré nos efforts sur l’organisation des championnats et sur ce qui les entoure. Cela est naturel et nous connaissons de vraies réussites comme les Finales des Coupes de France à Carpentier. Toutefois, il y a encore bien des axes sur lesquels il nous faut travailler, autour du développement et de la promotion de notre sport.  

J’espère pouvoir impulser cette dynamique pour nous faire avancer.

 

Quels sont les objectifs de la Commission pour cette nouvelle Olympiade ? 

Maintenant

On aurait souhaité commencer dans un cadre différent, malheureusement, il va de soi que la première chose à gérer est la crise sanitaire.

D’abord pour cette saison, si nous voyons bien les chances de pouvoir reprendre s’amenuiser, nous gardons toutefois encore l’espoir d’une reprise et nous travaillons dans cette optique.

Il faut aussi préparer la rentrée prochaine et créer les conditions pour que les clubs puissent redémarrer au mieux.

Futur

Au-delà de cette gestion de la crise, il nous faut aussi construire des projets avec une vision à long terme. Il nous faut avoir des ambitions pour nos clubs et nos pratiquants sur l’olympiade qui s’ouvre, mais aussi sur les 10 ans à venir.

C’est pourquoi j’ai mis en place des chantiers au sein de la commission.

 

1. Un premier chantier sur le développement dont une partie avec la DTN pour construire un ensemble « pédagogique » cohérent autour du parcours de progression du joueur tout au long de ses années de formation. L’autre partie vise à initier une dynamique entre les commissions régionales pour qu’elles puissent déployer au mieux leurs actions sur leurs territoires.

2. Un second chantier est lancé sur la promotion de notre haut niveau, que ce soient les équipes de France, la Ligue Elite, la N1 féminine et les finales de Coupe de France à Carpentier. Il nous faut penser à l’avenir de ces événements de haut niveau, comment les faire connaître et comment le roller hockey peut toucher un public plus large.

3. Ensuite, notre mission est d’organiser les championnats et de gérer les calendriers. Cela reste le cœur de notre activité. Nous voulons aussi réinventer le lien avec les clubs.

4. Et enfin, nous poursuivons le travail sur l’arbitrage qui a beaucoup progressé ces dernières années.

 

Ce sont les objectifs que nous nous donnons sur cette olympiade, mais pas seulement. Il faut que ces axes de travail et efforts soient suffisamment solides pour qu’ils puissent perdurer, peu importe les événements que nous traversons.