La délégation française est arrivée hier à Calgary pour la coupe du monde de Roller derby homme. L’occasion pour les patineurs de l’équipe de faire ses premiers pas sur le track qui va accueillir la compétition.
L’équipe est installée dans l’hôtel Travelodge à 450m de l’ACADIA ARÉNA où se déroule les compétitions. Pour le 1er entraînement les joueurs ont fait une heure de off-skate suivi de 2 heures d’entraînement sur le track 1. C’est une première occasion de choisir les roues sur ce sol glissant et aussi réviser les tactiques avant d’affronter Porto Rico jeudi matin à 10h15 (18h15 en France).
L’état d’esprit du groupe
L’ambiance s’installe sur place avec les premières rencontres des autres équipes.
Lors de la matinée les joueurs ont croisé les autres délégations comme la Finlande ou l’Angleterre. On sent déjà la pression qui commence à monter dès à présent.
Le collectif France est constitué de 19 joueurs qui se sont préparés depuis deux ans sur 9 stages. Les schémas tactiques ont évolué au fil de la préparation. La phase de poule est capitale et il faudra gagner tous les matchs pour être 1er de la poule pour éviter l’équipe du Canada en 1/4 de finale. Pour les poules le match clé sera celui contre les australiens qui nous ont déjà annoncé être très motivé pour nous battre. Il faudra défendre à 100% et ne lâcher contre nos adversaires.
Depuis Birmingham il y a deux ans et notre place, le niveau mondial a augmenté et il faudra un collectif fort et soudé pour survivre dans cette compétition. L’objectif c’est la médaille mais pour l’avoir il faudra tout donner.
« la force de l’équipe de France réside dans son homogénéité. »
Notre équipe a quelques stars comme le célèbre jammeur Killian Cros (Mr Furieux) qui est l’un des meilleurs du monde sur cette spécialité.
D’autres éléments sont aussi très complet comme David Asshelloff qui jouera ici ses derniers matchs de derby. Il a en effet annoncé sa fin de carrière internationale à l’issue de cette Coupe du Monde.
Interview de Killian Cros
» Je suis vraiment content de l’équipe. On voit bien qu’il y a eu un gros travail de fond et que tout le monde va se livrer à 100%. La coupe du monde est une expérience unique et différente car on représente son pays. C’est avec fierté que je vais porter le maillot bleu de l’équipe de France. On se structure, on s’entraîne, on se soutien. Sur le premier entraînement j’ai vu un groupe organisé dans le jeu et cela montre bien que nos nombreux stages nous ont permis de créer des automatismes. Il faut des individualités fortes mais le vrai travail est de faire fonctionner les compétences dans un système commun. Bientôt, nous allons passer le grand test. »