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Bonjour Loïc, peux-tu te présenter ?

Salut, je m’appelle Loïc Cousin, J’ai 28 ans. Je suis originaire du Nord, à Wavrin, pratiquant le roller depuis 5 ans, et vivant sur Bordeaux depuis maintenant 4 ans.

Quel diplôme roller as-tu passé ?

  • J’ai passé tout d’abord un BPJEPS APT (activités physiques pour tous) avec une unité supplémentaire  » santé  » .
  • J’ai ensuite passé un CS roller (Certificat de Spécialisation roller) .
  • J’ai également commencé à passer un CQH (certificat de qualification handisport) afin de pouvoir animer des cours avec des personnes en situation de handicap

Quel est ton statut professionnel ?

Je suis salarié en CDI 35h/semaine dans une association bordelaise nommée AIR Roller. Je suis aussi autoentrepreneur en animation multisports (dont le roller).

Qui sont tes clients ?

Les clients principaux sont des particuliers pour des cours ou alors des associations avec un besoin de moniteur roller.

Comment as-tu trouvé ce club employeur/ces clients ?

Loic CousinAprès avoir travaillé un an et demi pour l’association de roller Ride On Lille dans le nord en CUI (Contrat Unique d’Insertion), Mon directeur m’a montré une offre sur Bordeaux en 35h/semaine en CDI. Après 2 jours de réflexion, j’ai postulé, passé un entretien d’embauche et un mois plus tard, le poste a été pour moi. Tout est allé vite. Un mois après, le 18 janvier 2011, j’ai commencé mon nouvel emploi.

Pour l’autoentreprise, ce sont des prestataires qui me connaissent ou alors par l’intermédiaire du bouche à oreilles.

Combien d’heures rémunérées fais-tu par semaine ?

Je fais mes 35 heures par semaine avec un salaire mensualisé. Je fais parfois des heures en plus ou des heures en moins. Elles sont notées dans un tableau pour rattraper ou récupérer tout ça.

Quel est le mode de financement du club pour pouvoir te rémunérer ?

Le club se base sur des subventions régionales, départementales, et sur les finances des adhésions et des prestations.

Quelles sont les tâches qui te sont confiées ?

Mon activité principale au sein de l’association est le monitorat des 14 sections de l’association et des interventions scolaires.

Au delà du monitorat, les tâches qui me sont confiées, sont :

  • La déclaration mensuelle des randonnées bordelaises et toute l’organisation qui en découle
  • Je fais aussi la gestion des prestations allant des devis jusqu’aux factures
  • La recherche de bénévole
  • Je suis également référent moniteur, chargé de faire un planning des différents bénévoles de l’association
  • Les demandes de renseignements par mail, par téléphone, ou sur une permanence au bureau AIRoller
  • Enfin j’ai une mission de développement, avec la recherche de prestations et d’évolution des activités pour l’association

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ce métier ?

Tout d’abord le fait que ce soit social, car être au contact des autres pour leur faire partager une passion, c’est humainement intéressant. Ensuite, je dirai que le fait de ne pas faire toujours la même chose, même discipline, même école, mêmes élèves, fait que je ne m’épuise pas dans ce que je fais, et j’ai toujours l’impression de commencer un nouveau job.

Comment envisages-tu ton avenir professionnel ?

Dans le monde du roller ou de la glisse c’est certain. Je ne pense pas faire un travail associatif comme en ce moment, jusqu’à ma retraite, mais un certain temps. Pourquoi pas, par la suite rentrer à la Fédération Francaise de Roller Sports qui se trouve à… Bordeaux.
Une mise à disposition de AIRoller pour que je puisse faire un remplacement de 6 mois au service compétitions, m’a donné envie d’approfondir dans cette direction. Une autre idée me trotte dans la tête, l’étranger (USA ou Canada) , grands pays de glisse.

Quelles ont été les principales difficultés que tu as rencontrées pour travailler dans le roller ?

Je n’ai pas eu de grandes difficultés pour travailler dans le roller, car c’est un peu le roller qui est venu à moi. Après avoir obtenu mon BPJEPS, mon CV déposé chez pôle emploi, est arrivé entre les mains de Thierry Vanoffe (directeur de Ride On Lille), et le reste s’est fait lors de l’entretien.
La seule difficulté a été que je ne savais pas faire de roller en arrivant à l’entretien d’embauche, mais l’envie d’obtenir ce poste, avec un futur collègue, m’a permis de vite avoir le niveau technique requis.

Comment les as-tu surmontées ?

Après avoir eu une réponse positive de principe par le directeur, avec un futur collègue (nous avons passé l’entretien en même temps), nous avons participé aux différents cours et stage de l’association, afin d’apprendre le plus rapidement possible, et pouvoir commencer à travailler. Un mois après, le travail a payé, et nous avons commencé à travailler.

Que conseillerais-tu à une personne qui souhaite se professionnaliser dans le monde du roller ?

Qu’il faut aimer transmettre, avoir de la patience, et surtout que c’est vous qui ferez votre réputation.
Ne vous arrêtez jamais d’apprendre, car il y aura toujours d’autres choses à enseigner. Il ne faut pas croire que le monde du roller est une voie fermée. Beaucoup de clubs et d’associations cherchent des moniteurs de rollers, ou entraineurs, ou éducateurs dans différents centres.
Vous pouvez tout a fait aussi créer votre propre emploi.

Tribune libre : si vous souhaitez ajouter quelque chose qui vous tient à cœur…

Je vous remercie pour ce questionnaire, qui ouvrira je l’espère, l’envie à certains de se lancer. Merci à Ride On Lille et Thierry Vanoffe qui m’a donné ma chance et m’a permis d’en arriver là aujourd’hui. Je remercie Bordeaux et AIRoller pour ce que je vis actuellement.
Que ce soit dans le roller-hockey, la randonnée, la course, et freestyle, ou autres, ou mêmes toutes ces disciplines, vivez votre passion à fond.